mercredi 22 janvier 2020

Présentation CPC: Compte de produits et charges en comptabilité


Connu sous l’abréviation CPC, le compte produit et charges est un tableau détaillé englobant divers comptes de l’année comptable. Les comptes sont divisés en deux classes: classe (6) pour les charges et classe (7) pour les produits, tous les comptes doivent être enregistrés dans le poste convenable puisqu’il n'a pas droit à l’erreur ou à l’omission. Dans ce sens, on va vous présenter l’enregistrement comptable des réductions commerciales dans le compte de produits et charges (CPC).

Réductions commerciales dans CPC

La comptabilisation des réductions commerciales dans le CPC se fait suivant ses comptes:
o    7119 ou 7129: RRR accordés par l’entreprise
o    6119: RRR obtenus sur achats de marchandises
o    6129: RRR obtenus sur achats consommés de matières et fournitures
Ces comptes diminuent les achats et les ventes au niveau du CPC: RRR obtenus minimisent les achats et les RRR accordés baissent les ventes.

Enregistrement comptable des charges d’exploitation dans le CPC


Les charges d’exploitation sont l’ensemble de charges liées au cycle d’exploitation au sein d’une entreprise qui se matérialisent par l’achat des la matière première et de la matière consommable. A coté de ces charges, on trouve aussi des charges liées à la rémunération des facteurs de production telle les impôts, charges de personnel, intérêts sans oublier les impôts sur les résultats et d’autres frais accessoires. Généralement, les charges d’exploitation sont classées en deux catégories: charges courantes et charges non courantes qui doivent être enregistrées avec soin dans la classe 6 au niveau de CPC (compte de produits et charges).
Nous devons noter que les charges courantes sont à transférer au niveau des rubriques 61 et 63 alors que les charges non courantes sont à souscrire dans la rubrique 65. Un autre point à ne pas négliger, les entreprises soumises à la TVA doivent enregistrer leurs charges en hors taxe tandis que les entreprises non assujetties doivent les enregistrer en TTC. 

Plan comptable général: Définition et composants en classe 1 à 9


Pour élaborer adéquatement un bilan, un CPC ou tout autre état de synthèse, il est obligatoire de recourir au plan comptable général qui répertorie tous les comptes utilisés au sein d’une entreprise. Un élément essentiel qui regroupe les comptes suivant un ensemble de critère pour qu’ils soient facilement accessibles en tenant en compte le principe de la partie double de la comptabilité générale. Ainsi, le plan comptable englobe les comptes du bilan comptable et de Compte de produits et de charges classés en classes de 1 à 9 qu’on vous présente comme suit:
Comptes bilan:
o    Classe 1: Comptes de financement permanent
o    Classe 2: Comptes d’actif immobilisé
o    Classe 3: Comptes de l’actif circulant hors trésorerie
o    Classe 4: Comptes du passif circulant hors trésorerie
o    Classe 5: Comptes de trésorerie.
Comptes de produits et de charges:
o    Classe 6: comptes de charges
o    Classe 7: comptes de produits
o    Classe 8: comptes de résultats.
o    Classe 9: comptes analytiques.

Définition de valeur actuelle, valeur vénale et valeur d’usage en comptabilité


Valeur actuelle:

En comptabilité, la valeur actuelle est plus importante que la valeur vénale ainsi que la valeur d’usage. Cette valeur détermine la valeur d’un bien tout en faisant abstraction des intérêts à payer dans le long terme.

Valeur vénale:

La valeur vénale est appelée aussi le prix de marché puisque cette valeur est en étroite relation avec l’état du marché qui détermine le prix de vente de tout bien. Ceci dit que toute opération de vente ne peut être réalisée sans la veille aux changements du marché soit en hausse ou en baisse de prix. Les biens immobiliers et les automobiles sont parmi les biens qui sont concernés par l’application de cette valeur.

Valeur d’usage:

La valeur d’emploi ou d’usage d’un bien est la valeur globale à octroyer par toute personne en vue de tirer profit de ce bien. Autrement dit, c’est un investissement décaissé par toute entreprise pour acquérir un bien indispensable à l’ensemble des activités de l’entreprise. 

Définition de fonds de roulement et sa règle de calcul en comptabilité


Un autre concept à étudier en analyse financière est le fond de roulement dont le calcul est fait à partir de bilan comptable. C’est le résultat de la différence entre les ressources stables et les emplois stables (stable signifie les éléments dont leur durée est supérieure à une année) ou bien on peut le calculer d’une autre manière à savoir FR= BFR + Trésorerie.
Si le fonds de roulement est positif cela prouve que l’entreprise détienne des ressources stables suffisant pour s’investir dans les immobilisations le long d’une année comptable. Tandis qu’un fonds de roulement négatif montre que cette entreprise soit se servir soit de sa trésorerie soit d’un excédent des ressources d’exploitation sur les emplois d’exploitation afin d’assurer le financement des immobilisations. D’une manière globale, il est conseillé d’assurer les ressources stables que de recourir à des moyens de financement à court usage afin de ne pas mettre en dans la situation financière de l’entreprise.

LA COMPTABILITÉ DE SYSTÈME D'INFORMATION


La comptabilité peut être définie comme la conception, l'analyse, le rapport et l’audit des systèmes d'information ou les modèles qui transforment les données à l'information pour les buts suivants :
  • La mesure complète du revenu de l'entreprise.
  • Comme une aide pour la gestion des décisions qui implique les facteurs quantitatifs.
  • Comme une aide pour la gestion de la planification de l’entreprise.
  • Comme une aide pour la gestion du contrôle et de l’évaluation des
  • activités de l'entreprise.
  • Comme une aide aux exigences du rapport externe de la gestion.
Une comptabilité d’un système d'information est un système d’information informatisé qui essaye de donner toute la satisfaction interne, aussi bien que les besoins de l'information financière externe de l'entreprise.
Elle essaye d'accepter la responsabilité de fournir les exigences financières de l'information qui facilitent la planification de gestion, le contrôle et les décisions.
Chaque organisation ou individu doivent avoir ce qui suit (vous devez avoir ce qui suit):
  • Nous devons avoir des buts.
  • Nous devons avoir un plan qui va nous montrer comment réaliser ces buts.
  • Nous devons avoir une méthode ou un système pour fournir l’information.
  • Nous devons avoir la capacité d’analyser l’information pour nous aider à prendre les décisions correctes pour réaliser nos buts.
  • Nous devons avoir les contrôles pour déterminer si nous avons réalisé nos buts, et pour nous aider à atteindre nos buts.

LA GESTION DES SYSTÈMES D'INFORMATION


La gestion des systèmes d'information peut être définie comme "La combinaison des ressources capitales humaines et assistées par ordinateur qui aboutissent à la collection, le stockage, la récupération, la communication et l’utilisation des données dans le but d’une gestion efficace des opérations ... "
Une autre et probablement une définition plus significative est : "une gestion des systèmes d'information est, simplement, une méthode organisée de fournir à chaque manager toutes les données et seulement les données dont il a besoin pour les décisions, quand il en a besoin, et en forme qui facilite sa compréhension et stimule son action. "
Probablement, les données de mot devraient être changées à l'information dans la définition au-dessus pour coïncider avec notre distinction précédente entre données et information. En tout cas, il apparaît que la gestion des systèmes d'information est une méthode organisée de fournir l'information désirée pour faciliter la prise des décisions.
Une gestion avancée des systèmes d'information a été définie comme:"une grande échelle, un réseau basé sur l’informatique avec les équipements de communication en ligne qui soutiennent le principal processus de prise de décision des activités dans deux départements ou plus dans une société ". Les équipements de la communication en ligne sont utilisés pour faire entrer les données et les récupérer pour l’information récupérant les buts.
Ainsi, comme le directeur du marketing, nous désirons connaître combien d'unités d'un produit ont été vendues le mois dernier au client numéro 100. Nous appelons l'ordinateur par un téléphone régulier, demandons la question, et recevons immédiatement la réponse. Nous n'avons pas à attendre jusqu'à ce que nous recevions un rapport périodique, ou demandions un spécial rapport à être dirigé sur l'ordinateur. Nous avons l'avantage de l’information immédiate et des analyses immédiates de l'information. Ces types de systèmes d'information sont mentionnés quelque fois comme la gestion des systèmes récupérés d’information.

Qui utilise l'information de comptabilité pour le processus décisionnel ?


L'information développée par le système d'information du comptable peut être utile pour :
  • Les managers dans la planification, la direction et l’évaluation de leurs activités de l’organisation
  • Les propriétaires, les directeurs et autres dans l’évaluation de la performance de l'organisation et de la détermination de fonctionnement, la compensation et d'autre politiques
  • l'Union, gouvernementale, régulatrice, la taxation, environnementale et d'autres entités dans l'évaluation si l'organisation se conforme avec des contrats applicables, des règles, des lois et des politiques publiques ou si les changements sont nécessaires;
  • Les propriétaires existants et potentiels, les prêteurs, les employés, les clients et les fournisseurs dans l’évaluation de leurs engagements actuels et futurs à l'organisation
  • Les chercheurs de Comptabilité, les analystes de sécurité, les médiateurs de sécurité et les revendeurs, les managers de fonds commun de placement et d'autres dans leurs analyses et évaluations d'entreprises, des marchés financiers ou des investisseurs.
Les services de comptabilité et le comptable ont été augmentés par plusieurs façons depuis les années 1970 suivant les progressions des ordinateurs et d'autres technologies de l'information. L'impact de ces changements révolutionne la comptabilité et la profession de comptabilité. Mais les changements doivent encore atteindre leur potentiel suprême. Par exemple, la comptabilité dans les années 1990 a commencé à fournir l'information de valeur actuelle et les évaluations d'avenir qu'un investisseur ou d'autre utilisateur trouveraient utiles pour le processus décisionnel. La disponibilité de logiciel et l'Internet a énormément augmenté le potentiel pour des données et des services de l'information. De tels changements créent des occasions pour la comptabilité et les comptables et exigeront aussi des modifications substantielles dans la comptabilité financière traditionnelle et le modèle de rapport.

Définition et type d’un titre en comptabilité


En comptabilité, les titres constituent l’ensemble de portefeuilles financiers qui permettent à toute entreprise qui les détienne de régler sa situation patrimoniale. Etant donné qu’ils prennent plusieurs aspects, le plan comptable général a pu faire une classification des titres de la manière suivante:
Titres de participation: Ce sont les titres possédées par une entreprise via desquels, elle peut influer la société qui émet ses titres voire faire un contrôle régulier au niveau de son administration. En pratique, cet impact se limite à toute société mère qui possède entre 10% et 50% du capital des filiales.
Titres immobilisés: Ce sont des titres que toute entreprise vise les maintenir dans le long terme sous forme de placements.
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille (TIAP): Suivant l’activité de portefeuille de l’entreprise, elle peut prévoir une performance financière des filiales sans participer ou gérer les sociétés filiales dans lesquelles elle possède ces titres.
Valeurs mobilières de placement (VMP): Titres de court terme visant à dégager un bénéfice.

Principe de coût historique d’acquisition des biens en comptabilité générale


Parmi les 7 principes sur les quels se base la comptabilité générale, on cite le principe de cout historique qui évoque la nécessité et l’obligation de maintenir les valeurs initiales de biens lors de leurs acquisitions en dépit des changements prononcés sur le marché monétaire concernant la valeur de monnaie. Autrement dit, la comptabilité générale ne prend jamais en considération les impacts de l’inflation ou de la déflation sur la valeur d’entrée de tout bien après avoir la comptabilisée aux documents comptables. Ainsi, il est nommé cout historique vu qu’il est fait appel à la date initiale de l’acquisition de bien et cela évoque un concept de simplicité et de stabilité face aux fluctuations de monde économique. Ceci dit que le comptable n’est pas invité à suivre à la rigueur ces transformations durant l’accomplissement de ses travaux. Toutefois, il y a certains cas exceptionnels qui exigent une sorte de réévaluation de l’ensemble des immobilisations de l’entreprise en respectant les règles du CGNC (Code Général de la Normalisation Comptable).

Définition et calcul EBE: Excédent brut d’exploitation


Comme nous avons bien dit, le calcul de CAF peut se baser sur le résultat obtenu de EBE (Excédent Brut d’Exploitation) alors il faut savoir ce concept connu en analyse financière. Ainsi, on va vous présenter la définition de ce principe et également son mode de calcul qui est assez simple à mémoriser.
L’excédent brut d’exploitation est considéré comme l’un des soldes du SIG  (solde intermédiaire de gestion) issu de la soustraction des produits et des charges liées au cycle d’exploitation. Ainsi, on peut le définir comme étant un résultat d’exploitation puisqu’il ne s’intéresse pas aux deux autres cycles à savoir le cycle d’investissement et le cycle de financement. On peut l’assimiler à une source d’informations qui facilite l’étude de l’évolution de l’ensemble des activités courantes au sein de toute entreprise pour faire un examen comparatif de la performance par rapport aux concurrents sur le marché. Cet excédent constitue une ressource à en tirer profit pour la continuité voire l’évolution des activités de l’entreprise pour une période donnée et la règle de calcul d’EBE est comme suit:
L’Excédant Brut d’Exploitation = (valeur ajoutée+subvention d’exploitation) – (l’impôt lié à la production+rémunération des salariés)

Capacité d’Autofinancement (CAF): Définition et règle de calcul


Définition de CAF:

Connue par CAF, la capacité d’autofinancement est la capacité de toute entreprise à avoir des ressources suffisantes à partir de ses activités. Cette capacité permet d’avoir des moyens suffisants afin de financer les projets avenir envisagés dans le long terme sans avoir besoin de s’emprunter des organismes financiers et de crédit. En outre, l’entreprise sera plus satisfaite vu qu’elle va engager ses dépenses internes et externes comme le paiement des dividendes. Toutefois, il faut noter que le CAF est un flux probable et non précis et calculé puisqu’il ne prend pas en considération les différents encaissements et décaissements effectués durant une durée déterminée.

Méthodes de calcul de la CAF:

Le calcul de la capacité d’autofinancement (CAF) est assez facile que vous passez par l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) ou par le résultat comptable enregistré au cours de l’exercice.

Calcul de la CAF via l’EBE:

CAF = EBE + transferts de charges d’exploitation + autres produits encaissables de l’activité normale – autres charges décaissables de l’activité normale + impôt sur bénéfice – participation des salariés

Calcul du CAF résultat comptable:

CAF = Résultat Net comptable – autres produits non encaissables – produits de cession d’éléments d’actif + autres charges non décaissables + valeur nette comptable d’éléments actifs cédés – quote part des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice

Bilan consolidé: Définition et principes de base


Comme nous avons bien vu le long de dernier cours, un groupe de sociétés optent pour le principe de consolidation des comptes comptables en opérant des retraitements pour l’ensemble des comptabilités de chaque filiale de telle sorte à ce que l’élaboration des états de synthèse répond aux mêmes exigences d’une seule entreprise. Aujourd’hui, on va vous expliquer le principe de bien consolidé pour qu’il soit bien élaboré par tout comptable

Principes de bilan consolidé:

La première des choses au quelle il faut donner de l’importance est de savoir la relation existante entre les deux filiales de groupe, s’il y a entre elles un lien de participation alors il est complètement impossible de connaitre la situation patrimoniale de groupe avec un simple somme de résultats de leurs bilans. Or, il y a une partie de capital propre de groupe à trouver dans celui de ses entreprises filiales cela traduit que le calcul amènera à un résultat erroné. En outre, il est fondamental de prouver les droits de la société mère et ceux des personnes tierces à cette société au niveau d’autres postes du bilan des filiales.

mardi 21 janvier 2020

Réciprocité des comptes: Définition et principes


Définition de la réciprocité des comptes :

A l’a réalisation de toute opération commerciale ou financière, on constate un adjacence au niveau de comptabilisation de la somme pour les parties contractuelle (acheteur/vendeur). Ainsi, les comptes doivent être enregistrés inversement puisque chaque partie considère le flux financier (le montant) d’une manière différente. En effet, le montant payé par le client est considéré comme un investissement alors que le fournisseur le considère comme étant un profit. On parle alors de principe de la réciprocité des comptes.
Les comptes réciproques sont des comptes à enregistrer la même opération d’une manière différente pour les deux entreprises au niveau de leur comptabilité (créances / dettes). En effet, ces comptes reflètent la liaison étroite entre ces deux parties et la position de chacun d’eux.

Principes de la réciprocité des comptes :

En comptabilité générale, La réciprocité des comptes s’intéresse aux différentes opérations qui lient entre deux entités et mentionnées dans leur comptabilité suivant leur situation patrimoniale voire la position de force de chacune. Nous devons mentionner que le principe de la réciprocité des comptes est restreint aux comptes des tiers (les parties) sans se soucier des comptes de contrepartie.

Notion de flux en comptabilité générale et sa liaison avec le bilan


Définition de flux en comptabilité:

En comptabilité générale, un flux en comptabilité un mouvement de biens ou de services reconnu par une entreprise à une période donnée qui génère un flux physique (la marchandise ou le service) et un flux monétaire (mode de paiement) entre deux contractants (acheteur et vendeur).

Impacts de flux sur le résultat dans le bilan:

Analyser un bilan comptable d’une entreprise exige la tenue en considération de l’ensemble des flux connus au cours de l’exercice comptable puisqu’il y en a ceux qui affectent le résultat de bilan alors il faut les y enregistrer. Cependant, les flux ayant pas d’impact sur les résultats sont mentionnés au niveau de CPC (Compte Produit et Charges).

Classification des flux en comptabilité:

o    Flux réel : mouvement des biens matériels et de marchandises.
o    Flux quasi-réel : mouvements des services.
o    Flux financier : mouvement en termes d’argent.
o    Flux internes : flux aperçu au sein de la société.
o    Flux externes : flux mettant en relation la société et ses partenaires.

Consignation des emballages récupérables en comptabilité générale


Les emballages constituent un élément essentiel de conditionnement de produits et de la marchandise à vendre aux clients. Ainsi, il est essentiel de les prendre en considération en comptabilité générale avec le concept de consignation des emballages récupérables et non récupérables. Ne vous inquiétez pas, on va vous définir chaque terme isolément comme suit:
o    Consignation : Cout que doit payer le fournisseur après avoir récupérer l’emballage en bon état auprès de son client.
o    Emballages récupérables : Emballages ayant grande valeur puisqu’ils peuvent être employés à plusieurs reprises après l’avoir récupéré.
o    Emballages non récupérables: Emballages à faible valeur voire non réutilisables.
On a deux cas pour les emballages consignés soit la restitution soit la non restitution, le traitement comptable de la consignation se diffère suivant le cas présenté:
o    Une fois que le client restitue les emballages en bon état, le fournisseur doit lui verser le prix de la consignation suivant le type et la quantité d’emballage.
o    Dans le cas de la non restitution des emballages consignés, la consignée est considérée comme étant une vente qu’il faut comptabiliser avec sa TVA.

Compte sur vente: Définition juridique et comptabilisation


Définition juridique de l’acompte sur vente:

Semblable à l’avance, l’acompte est un payement partiel réalisé par le client lors ou après la conclusion de contrat avec le fournisseur. Dans ce sens, il y a un accord de faire le règlement de la dette suivant des fractions en respectant les délais exigés par le fournisseur. Ce versement matérialise l’affirmation de la commande pour le vendeur alors et l’acheteur n’a pas le droit de résilier sa commande. Identique à l’avance, l’acompte est un paiement anticipé qui exige une contrepartie par le fournisseur concrétisée par la livraison partielle de marchandise ou l’exécution de la prestation tandis que l’avance est payée sans avoir reçu la contrepartie due par l’acheteur.

Comptabilisation des acomptes conservés à titre de dédommagement:

Comptabilisation chez le vendeur : Suite à la réalisation de dédommagement, les acomptes doivent être passés à l’enregistrement dans une sous rubrique du compte 70 « Ventes » avec le débit du compte 4191.
Comptabilisation chez l’acheteur : Après le paiement de la charge de dédommagement, les acomptes doivent être objet de comptabilisation dans le compte 658 « Autres charges de gestion courante » par le crédit du compte 4091.

 


Provisions pour risques et charges: Définition et exemples de compte


Les provisions pour risques et charges est parmi les provisions comptables constatées au sein de toute organisation et en particulier, une entreprise. Elles se définissent suivant deux aspects :
o    Un passif dont le montant ou l’échéance ne sont pas déterminées au préalable avec plus de crédibilité.
o    Un passif enregistré comme étant une charge probable supportée par une entreprise au profit d’une tierce personne ce qui provoque la sortie de ressources sans contrepartie ou moins égale à ce qui est attendue.
Les provisions pour risques et charges se subdivisent en plusieurs comptes:
o    Provisions pour risques: Risques liées à l’activité telles les garanties présentées par une société à ses clients ou le flux de ses opérations en devise.
o    Provisions pour pensions et obligations similaires: Provisions ayant une liaison étroite avec ce qui est d’ordre administratif et contractuel comme les droits à la retraite, assurance vie, couverture médicale et autres.
o    Provisions pour restructurations: Charges liées à la suspension temporaire d’une branche d’activité ou la clôture permanente d’un site.
o    Provisions pour impôts: Provisions relatives aux impôts.
o    Provisions pour renouvellement (entreprises concessionnaires): Remplacement des anciennes immobilisations par d’autres neuves.

Traitement de l’information comptable: Principes et aperçu


Au sein d’une entreprise ou toute organisation imposable par le droit fiscal, le comptable doit veiller à la tenue de la comptabilité en enregistrant toutes les informations comptables qui sont liées à ses activités au cours d’une année comptable. Durant chaque exercice comptable, toutes les opérations et les flux survenus doivent être enregistrés en respectant le principe et le mécanisme de la double partie (Emploi-Ressources, Crédit-Débit….).
Le premier document à établir est le livre journal et comme son l’indique, c’est un répertoire journalier des opérations en regroupant la partie ressource et emploi dans le compte convenable. L’ordre chronologique dans l’enregistrement est un élément très important pour pouvoir gérer tous les comptes mentionnées à jour qui doivent être transférées vers le grand livre comptable avec un ensemble de T comptes englobant des débits et des crédits pour dégager un solde final pour chaque compte. Par la suite, le comptable doit transmettre ces données dans la balance comptable et par la suite dans les états de synthèses (bilan, CPC, tableau d’informations comptables et autres).

Tableau des opérations financières: Définition et présentation de TOF


A coté de tableau entrée-sortie qu’on utilise en comptabilité nationale, on a aussi le TOF (Tableau des opérations financières) qu’on va aborder en détail dans les paragraphes suivants:

Définition de tableau des opérations financières:

Le tableau des opérations financières (TOF) est un récapitulatif des opérations financières réalisées par tous les branches d’activités pendant une année en faisant un inventaire des flux en se basant sur les variations aperçues en terme d’engagements et créances. Ainsi, il aise à analyser les mécanismes qui agissent sur le système financier d’un pays.

Présentation de tableau des opérations financières:

Ce tableau à double entrée comme le TES avec deux colonnes (emplois et ressources). Ainsi, on observe la simplicité de décrire les opérations financières sans démontrer les liaisons entre les comptes de chaque secteur en se basant sur le concept de compte caché. Les opérations se présentent comme suit: Règlement, placement, financement et assurance. On doit vérifier l’équilibre entre les deux colonnes pour chaque type d’opérations.

Définition de provision pour dépréciation des stocks pour une entreprise


Dans le cadre de la comptabilité générale, toute entreprise est appelée à faire l’inventaire de stock dont il dispose au sein de ses entrepôts et d’en calculer les provisions. Ainsi, on va dire définir les provisions de stock comme étant l’ensemble de charges probables liées au stockage de produits. Pour mieux assimiler ce cours, on va présenter la définition de chacun de ces deux termes qui constituent son titre à savoir: Stocks et provisions.
Les stocks se matérialisent par l’ensemble de biens et services nécessaires au cours de cycle d’exploitation sous tous ses aspects et ses états: matières premières, biens consommables, produits en cours de production et autres.
Les provisions émanent de principe de la prudence sur lequel la comptabilité générale se base. En effet, la comptabilité tient compte de toute charge dès qu’elle soit probable. En l’occurrence, les provisions qui consistent à faire face aux risques inattendues pour toute entreprise.
Après ces brèves aperçues, il est apparent que la comptabilisation de provisions de stocks doit tenir compte d’un ensemble de restrictions puisque ces provisions ont des influences sur le résultat comptable voire sur le résultat fiscal.

Provision comptable: Définition et types en comptabilité générale


Etant donné que la comptabilité générale se base sur le principe de prudence, on va étudier la notion de provision dans sa globalité dans les lignes qui suivent et vous aurez d’autres cours sur les volets de la provision pour la dépréciation que reconnait toute entreprise durant l’année comptable. En premier lieu, on doit commencer par la définition de la provision.
La provision est une charge probable que doit prévoir toute entreprise durant son cycle d’exploitation en vue de faire face à des charges et risques inattendus envers une tierce personne. Ainsi, vous allez déduire que c’est une charge à enregistrer dans le bilan passif même s’il n’est pas encore certaine en terme de montant et de l’échéance mais qui se concrétise par la sortie de liquidité. Au niveau de la comptabilité générale, il y a trois types de provisions sont à identifier pour tout expert comptable: les provisions pour risques et charges, les provisions pour dépréciation et les provisions réglementées. Sous chaque catégorie de la provision comptable, on trouve des postes bien précis comme les provisions pour dépréciation de stocks qui sont inclues au niveau de la provision pour la dépréciation.

Tableau d’entrée et sortie (TES): Définition et méthode de calcul


Définition de tableau d’entrée et sortie:
Le tableau d’entrée et de sortie (TES) est un tableau à double entrée qui vise à analyser les utilisations de tous les biens durant toute l’année pour l’économie nationale. Ainsi, le tableau résume toutes les opérations effectuées pour chaque bien ou ressource. En divisant l’économie en domaines d’activité, l’analyse de la chaine productive sera bien exhaustive et détaillée qui permettra d’anticiper les fluctuations probables et de les gérer en un temps restreint. En effet, l’étude doit être établie suivant le principe de l’interactivité entre les différentes branches et pas d’une manière isolée sans ignorer de vérifier l’équilibre entre les deux parties entre les emplois et ressources.
Règles de calcul du TES:
Pour obtenir un produit, on utilise des biens consommables durant le processus de production et en vue d’identifier les relations entre ces deux points; on a recours au coefficient technique Cij qui se calcule de la manière suivante: Cij = aij x Pj.
Notons que:
Cij= Consommation intermédiaire en produit i (nommée aussi Inputs en produits j pour la branche)
aij= Coefficient technique
Pj= Production de la branche j (Outputs de la branche)